mardi 18 janvier 2011

Une petite histoire des déplacements terrestres

P’tit Jules et le plus vieux vélo du monde

« De la marche à l’invention de la bicyclette »
Les premiers piétons de l’humanité
Le premier moyen de déplacement utilisé par nos lointains ancêtres fut la marche et il semble que les premiers piétons de notre histoire furent les australopithèques, nos lointains cousins du sud de l’Afrique.
Les premiers humains se déplaçaient « pédibus » et vraisemblablement portaient leurs charges sur le dos ou à la main.



La plus belle conquête de l’homme… ou la domestication du cheval
Le mouton, la chèvre, le porc, les bovidés et le chien furent domestiqués il y a 9000 ans.
Le cheval semble avoir été domestiqué vers 3500 av. J.-C (il y a donc 5500 ans), apparemment dans les steppes du sud de l’Ukraine. Avant cette date, le cheval était chassé pour la viande. Il est possible que l’utilisation du bât suive rapidement la domestication de l’animal. Par la suite, le cheval sera monté, transformant ainsi les piétons en cavaliers.



La roue de la fortune
Cette invention très ancienne est l’un des fondements de nos moyens de transports actuels. Elle permet de déplacer sur terre des charges importantes, en réduisant les forces de friction.
On situe généralement l’invention de la roue vers 3500 av. J.-C. à Sumer en basse Mésopotamie.
L’usage de la roue était inconnu dans l’Amérique précolombienne, bien que l’on y ait retrouvé des objets en pierre en forme de roue et considérés comme des jouets (daté de 1500 ans av. J.-C.). La roue était également inconnue en Afrique sub-saharienne et en Océanie jusqu’à une époque récente.
Les premières roues étaient pleines, en pierre d’une seule pièce, ou en bois souvent constituées de trois à quatre pièces assemblées. Les roues à rayons et à jantes, plus légères, seraient apparues environ 2000 ans av. J.-C.
Une invention majeure, l’attelage
L’attelage est une des méthodes destinées à domestiquer la force de travail des animaux. On en a utilisé d’autres, comme le piétinement (pour dépiquer les céréales, ou pour actionner certains types de manèges) et surtout le bât et la selle.
L’importance historique de l’attelage est d’avoir permis le développement du machinisme.
Aucune des sociétés qui ont ignoré l’attelage n’a su faire usage de la roue.
L’attelage apparaît pour la première fois dans la seconde moitié du IVe millénaire av. J.-C., dans le sud de la Mésopotamie, en même temps que l’araire, le traîneau et la voiture à roues ; les deux espèces attelées par les sumériens sont l’onagre, qui disparaîtra par la suite, et le bœuf. Le cheval ne sera attelé qu’au début du IIe millénaire av. J.-C., mais à des fins exclusivement militaires.
Nous pourrions parler aussi des chiens qui, attelés à des traîneaux évoquent les régions arctiques ; mais les indiens des Plaines l’attelaient à un travois , et on l’a couramment utilisé en Europe au XIXe et au début du XXe siècle pour tirer des voitures légères. Par exemple, nous avons vu sur une vieille carte postale un facteur de campagne effectuant sa distribution de courrier pédibus être assisté par un chien attelé à une carriole. Dans cette carriole se trouvait tout ce que le brave facteur n’avait pas à porter. De même, il y eut au début du XXe siècle des courses d’attelages de chiens tractant des engins à roues.


Une invention géniale, la brouette
La brouette résume à elle seule les inventions citées précédemment, à savoir la roue et l’attelage. Dans ce cas, c’est l’humain qui s’y colle…
Il s’agit d’un petit tombereau « à bras » (à énergie humaine). Elle permet de transporter des matériaux et des outils sur des terrains qui peuvent être accidentés mais nécessairement peu inclinés.




La brouette serait une invention chinoise du début de l’ère chrétienne (il y a donc 2000 ans). A titre indicatif, la brouette serait apparue en Europe il y a « seulement » 1000 ans. Comment le savons-nous ? Une explication : il a été constaté que dans les textes latins et grecs il n’est jamais question de brouette, que ce soit chez les géomètres, les agronomes, les mécaniciens ou les architectes. La première représentation date du milieu du XIIIe siècle et il n’existe pas de d’images ni de textes précis avant cette date.
Et pourquoi « brouette » signifiant deux roues (bi rota) ne possède qu’une roue ? Effectivement, la plupart des brouettes que nous connaissons aujourd’hui possèdent en général une seule roue. Il existe cependant des modèles à deux roues, plus conformes à la définition. La brouette à deux roues présente une plus grande contenance, elle est plus stable et peut se conduire d’une seule main, mais elle est très difficile à mener sur des terrains irréguliers tandis que la brouette à une roue se joue des irrégularités du terrain.
Blaise Pascal, d’après la légende, aurait eu l’idée de fabriquer une chaise à porteurs dotée de deux roues à l’avant, une sorte de brouette élaborée, pour le transport de passagers de marque. Cette idée s’est concrétisée, en Extrême-Orient, par le pousse-pousse, actionné par un piéton. Après l’invention de la bicyclette apparut le rickshaw qui est la version mécanisée du pousse-pousse.









Hippomobile et compagnie
Avec l’invention de la roue, la domestication de l’animal et notamment du cheval, un attelage performant, toutes les conditions étaient réunies pour éviter aux plus chanceux de marcher. A cheval ou tiré par un cheval et installés dans une diligence, une charrette ou autres, l’humain était toujours dépendant de sa plus belle conquête. Et l’animal est cher à l’achat, cher à l’entretien, de santé relativement fragile ; sa vitesse de pointe et sa puissance de traction restent désespérément limité

Vive l’indépendance
Il s’agit donc de se libérer des contraintes de l’animal et c’est un Français ingénieur militaire Joseph Cugnot qui le premier construisit un prototype de voiture automobile à vapeur en 1771, le fardier.

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Des inventions majeures :
1671 :  Denis Papin découvre la force motrice de la vapeur d’eau
1769 :  James Watt construit la première machine à vapeur
1771 : Joseph Cugnot construit le premier véhicule automobile à vapeur
1804 : Richard Trevthick invente la première locomotive à vapeur


De la légende à la réalité, naissance de la bicyclette
Déjà au XVIe siècle des croquis attribués à Léonard de Vinci nous montrent un véhicule à deux roues ressemblant à une bicyclette. Voici pour la légende. Mais n’en déplaise aux Italiens, Léonard de Vinci n’a pas inventé la bicyclette. Le fameux dessin représentant un vélo à roues fines et pédalier central, trois cents ans avant la mise au point des premières et grossières draisiennes, serait un faux. Un canular datant des années 60, œuvre d’un moine farceur italien qui aurait dessiné une bicyclette à partir d’authentiques croquis de Vinci.

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Il faudra attendre les années 1790 et l’imagination du comte de Sivrac pour voir « apparaître » le célérifère. Ce nom est dérivé du latin et signifie « porteur rapide ». La machine aurait consisté en une poutre en bois munie de deux roues. On enfourchait l’engin comme un cheval et c’est en courant que l’on mettait le célérifère en action. Encore une légende ?

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Des recherches ont montré que ni l’engin, ni le comte n’ont vraisemblablement jamais existé. Les images « fabriquées » datent de la fin du 19ème siècle et auraient été motivées par la déconvenue engendrée par la défaite française de 1870, et destinées à ravir la paternité du « vélocipède » à un Allemand. Ces reconstitutions semblent avoir été inpirées par des brevets déposés en 1817 par Jean-Henri Siévrac concernant un célérifère et un Vélocifère à 4 roues. Siévrac n’a jamais déposé de brevet pour un véhicule à 2 roues.
Toutefois il est également possible qu’à cette époque l’on ait fabriqué des jouets pour enfants appelés « célérettes » qui auraient pû inspirer ces reconstitions fantaisistes.

Le premier record de l’heure à vélo : 14,4 km/h


En juillet 1817, un allemand de 32 ans fut le premier recordman de l’heure à deux-roues, et ce à la folle vitesse de 14,4 km/h. Il ne pouvait pas en être autrement car ce sportif d’outre-rhin était le baron Karl Friedrich Drais, considéré comme l’inventeur de l’ancêtre de la bicyclette. Cette machine, appelée en France draisienne fut brevetée en 1818 sous le nom de vélocipède, nom toujours dérivé du latin et signifiant « pied rapide » puisque son but était de faire marcher, ou plutôt courir une personne avec une grande vitesse. Le succès de ce vélocipède fut relatif.

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Un axe coudé dans le moyeu de la roue avant…
Le succès de la Draisienne fut éphémère, car elle brillait certes par son originalité mais était d’un usage peu commode.
En fait, la première « vraie » bicyclette a été inventée vers 1839 par un forgeron écossais, Kirkpatrick Mac Millan. Elle consistait en une draisienne améliorée à laquelle Mac Millan avait installé un ingénieux système de pédales ; il devenait possible de rouler sans que les pieds ne touchent le sol.
Le concept de pédale utilisé était très différent de ce que nous connaissons aujourd’hui. On posait les pieds sur les pédales tout en faisant un mouvement de va et vient des jambes (plutôt qu’un mouvement rotatif). On actionnait ainsi des tiges rigides fixées à des manivelles, ces manivelles étant fixées à la roue arrière. Le pédalage permettait la rotation de la roue, et le mouvement vers l’avant . Cependant son invention ne fut jamais populaire, probablement en raison de son manque de maniabilité.

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Un jour de mars 1861, à Paris, un chapelier apporte à Pierre Michaux, serrurier de son état, une draisienne à la roue avant défaillante pour réparation. L’un de ses fils Ernest enfourche l’engin et se plaint de la difficulté de garder les jambes levées une fois lancé. Son père suggère alors de poser des repose-pieds, ou plutôt « un axe coudé dans le moyeu de la roue avant » qui le fera « tourner comme une meule ». Ainsi naquit la pédale, en tout cas le système rotatif. C’est au cours de l’année 1868 que Pierre Michaux lança la première usine de bicyclettes. Et cette même année, le français André Guilmet inventa le système moderne du pédalier, placé entre les deux roues et actionnant la roue arrière par le moyen d’une chaîne. André Guilmet disparut prématurément et il ne commercialisa pas son invention.

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Le « Grand bi »
En 1870 l’anglais James Starley oeuvra sur le concept du vélocipède. La machine fut allégée et munie d’une grande roue à l’avant afin d’augmenter la vitesse. Les pédales étant fixées de part et d’autre du moyeu de la roue avant, il fallait agrandir la taille de la roue motrice pour accroître la distance parcourue à chaque coup de pédale. Le diamètre de la roue avant ne cessera de progresser alors que celui de la roue arrière limitait son rôle à l’équilibre de l’ensemble. Il est à noter au passage que le grand bi fut synonyme de grandes… chutes !
Le grand bi en bois fut remplacé par le grand bi en acier vers 1875.
Le français Jules Truffaut allégea jantes et fourches en les fabriquant creuses à partir d’un stock déclassé de fourreaux de sabres. Il construisit une machine en remplaçant les rayons en bois par des rayons métalliques sous tension. La perfection fut presque atteinte en 1881, les modèles de course pesant de 10 à 11 kg.

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Transmission par chaîne et bicyclette de sûreté
Un inventeur, H.J Lawson, tente lui aussi l’expérience de la transmission par chaîne en 1879. Son invention fut occultée par l’engouement que suscitait le Grand bi à cette époque. Cependant, si le grand bi défiait les lois de la vitesse, il s’attaquait allègrement aux lois de l’équilibre. Il devint évident qu’il fallait se rapprocher du sol (en douceur), et c’est en 1884 que John Kemp Starley, neveu de James, présenta le « Rover Safety Bicycle », ou bicyclette de sûreté (on comprend pourquoi) à transmission par chaîne. La bicyclette moderne était née.

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Quelques dates :

1888 :  John Boyd Dunlop fait breveter son système de chambre à air.
1891 : Edouard et André Michelin inventent le pneu démontable, muni d’une chambre à air.
1903 :  première édition du « Tour de France »
1935 :  premier vélo à assistance électrique (EMI Philips)
1937 :  usage du dérailleur officialisé par le Tour de France
Années 1970 : redécouverte du vélo à assistance électrique
1975-1980 : naissance du « vélo de montagne » (VTT) aux Etats-Unis
1980 :  regain de popularité de la bicyclette, augmentation des ventes grâce au VTT, évolution sensible de la technologie et des matériaux.
Et aujourd’hui encore, le vélo à assistance électrique est bien capable de réconcilier les plus réticents avec la pratique de la bicyclette.

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Sources documentaires
Grand Dictionnaire Encyclopédique Larousse
Petit Larousse Illustré
Dictionnaire étymologique Dauzat
Encyclopédie en ligne Wikipedia
http://www.auber93.com/, Histoire de la bicyclette
« Il y a un siècle…le vélo », de Jean-Noël Mouret, éditions Ouest-France
Avec la participation active de l’association « AUSSI » et de son représentant Monsieur Jean-Luc DAGUZAN


Dictionnaire

Origine de certains mots en rapport avec une histoire des moyens de déplacements terrestres
Attelage :  du latin populaire protelum, compris dans le sens de « attelage de bœufs ».
Atteler :  du latin populaire attelare, même sens. Attacher (des animaux) à une voiture ou à une machine agricole. Relier (un véhicule, une machine agricole) à un véhicule moteur pour le tracter.
Autobus :  le mot est une création parisienne et date de 1906. Il trouve son origine dans l’argot des employés de la Compagnie des omnibus automobiles ; de auto (mobile) et (omni) bus. Grand véhicule automobile de transport permettant d’embarquer un certain nombre de passagers. Le mot servit donc à désigner les omnibus automobiles en service à cette époque ; emprunté par diverses langues, il a fait le tour du monde. Depuis, la finale bus désigne différents types de transports.
Automobile :  du grec autos, soi-même et du latin mobilis, qui se meut. On pourrait traduire de la façon suivante : qui bouge par ses propres moyens, sa seule force, contrairement à un véhicule hippomobile qui est tiré par un ou plusieurs chevaux.
Autonome, autonomie : emprunté au grec autonomos, « qui se gouverne avec ses propres lois », de autos, soi-même et nomos, loi.
Bât : du grec bastazein, porter un fardeau. Appareil en bois placé sur le dos des bêtes de somme pour le transport des fardeaux.
Bi : du latin bis, signifiant deux fois, double.
Bicycle : véhicule à deux roues de diamètre différend. Aussi appelé Grand Bi.
Bicyclette : du latin bis, deux fois, double et cyclus, du grec kuklos, cercle. Véhicule à deux roues d’égal diamètre, dont la roue arrière est actionnée par un système de pédales agissant sur une chaine.
Brouette :  dérivé du latin bis, deux fois, double et rota roue.
Chaise :  du latin cathedra, siège à dossier, par opposition à sella, siège sans dossier.
Chaîne :  du latin catena, même sens.
Char : du latin carrus,  mot gaulois désignant le char à quatre roues. dans l’antiquité romaine, désignait aussi une voiture à deux roues, ouverte à l’arrière et fermée sur le devant, utilisée pour les combats, les jeux du cirque.
Charge : du verbe charger, du latin populaire carricare, dérivé de carrus, char.
Chaussure : dérivé du latin calceus, soulier.
Célérifère : du latin celer, rapide, et ferre, porter. Peut être traduit par « porteur rapide ».
Cycle : du latin cyclus, du grec kuklos, cercle.
Fardeau :  dérivé de farde, charge. Mot d’ancien français emprunté à l’arabe farda. Le sens d’origine est « balle de café ». Est aussi entendu comme « demi-charge d’un chameau, d’une bête de somme).
Fardier : voiture à roues très basses, qui sert au transport de charges très lourdes. Fardier de Cugnot, chariot à vapeur construit par Joseph Cugnot (1771), pour remplacer les attelages de l’artillerie en campagne. Le fardier de Cugnot est considéré comme le premier véhicule automobile à vapeur.
Fourche : du latin furca, même sens.
Guidon :  emprunté à l’italien guidone, étendard (qui guide).
Hippomobile : du grec hippos, cheval, et du latin mobilis, de movere, mouvoir. Se dit d’un véhicule tiré par un ou plusieurs chevaux.
Jante : du latin cambita, dérivé du gaulois cambo, courbe, de gamba, jambe. Cercle qui constitue la périphérie d’une roue de véhicule, d’un volant, d’une poulie.
Locomotive : composé du latin loco, lieu (au sens de « s’éloignant d’un lieu ») et du latin motivus, mobile, de movere, mouvoir.
Marcher :  provient de marc (de raisin), dans le sens d’écraser, fouler au pied. Pourrait être dérivé du latin marcare, de marcus, marteau.
Mésopotamie : ancien pays qui correspond aujourd’hui à l’Irak.
Moteur :  emprunté au latin motor, qui met en mouvement (de movere, mouvoir).
Omnibus : nom masculin et adjectif. Apparemment créé en 1825 et entendu au sens de voiture omnibus « voiture pour tous », du latin omnibus, datif pluriel (c’est à dire, en latin, cas qui marque l’attribution, la destination) de omnis, « tout ».
Onagre : du grec onagros, âne sauvage. Mammifère d’Iran et d’Inde, intermédiaire entre le cheval et l’âne.
Pascal Blaise :  mathématicien, physicien, philosophe et écrivain français, né à Clermont (Auvergne) [1623-1662].
Pédale :  emprunté à l’italien pedale, du latin pedalis, en rapport avec le pied.
Pedibus : adverbe. Du latin pedibus [cum gambis] à pied [avec les jambes]. A pied, sans autre moyen de locomotion que ses pieds et ses jambes.
Piéton : du latin pes, pedis, pied. Qui se déplace en marchant, sans être transporté par un véhicule.
Pidgin : prononciation chinoise de l’anglais business, affaire. Le pidgin est un parler rudimentaire né d’un mélange du chinois et de l’anglais.
Pneu : pneumatique, inventé par l’écossais John Dunlop vers 1888. Emprunté au grec pneumatikos, de pneuma, relatif au souffle.
Pousse-pousse : voiture légère tirée par un homme, pour le transport des personnes, en Extrême-Orient.
Rayon :  du latin radius, même sens.
Rickshaw : mot pidgin, vient du japonais riki, force et sha, voiture. En Asie du Sud-Est et en Chine, voiture légère tirée par une bicyclette ou un scooter, destinée au transport des personnes.
Roue : du latin rota, même sens. Organe de forme circulaire, destiné à tourner autour d’un axe passant par son centre et qui permet à un véhicule de rouler.
Selle : du latin sella, siège sans dossier.
Somme (bête de) :  du latin sagma, bât, charge. Bête de somme : animal employé à porter des fardeaux.
Sumériens habitants du pays de Sumer, désignant la partie sud de la Mésopotamie.
Train : vient de traîner,du latin traginare, dérivé de tragere entendu au sens de traire le lait, tirer le lait. A aussi donné traîneau.
Transporter :  du latin transportare, même sens. Porter d’un lieu dans un autre : transporter des voyageurs.
Travois : de l’ancien français trev, poutre. Système de traction élémentaire, constitué de deux perches attachées par une extrémité à un animal, l’autre extrémité traînant sur le sol.
Tricycle : du latin tri, trois et cyclus, du grec kuklos, cercle. Véhicule à trois roues.
Véhicule : emprunté au latin vehiculum, char, voiture, de vehere, porter, transporter. Ce qui sert à transporter quelque chose ou quelqu’un.
Vélocifère : du latin velox, rapide avec un sens d’agilité et ferre, porter. peut être entendu dans le sens de « porteur rapide ». Cousin du célérifère et du vélocipède.
Vélocipède : du latin velox, rapide, et pes, pedis, pied. Peut être entendu dans le sens « pieds rapides ». Cousin du célérifère et du vélocifère.
Voiture :  du latin vectura, transport. Véhicule de transport de personnes ou de charges.
Voyage :  du latin viaticum, provisions ou argent pour le voyage. Du latin populaire via, route.
















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